En matière de cybersécurité, les grandes entreprises attirent souvent l’attention médiatique. Pourtant, ce sont les PME qui constituent les cibles privilégiées des cybercriminels. Moins protégées, moins formées et souvent moins préparées, elles représentent une porte d’entrée idéale pour des attaques redoutables. Et parmi celles-ci, le phishing (ou hameçonnage) est de loin la plus courante.
Le phishing est une technique d’ingénierie sociale visant à tromper l’utilisateur pour lui faire divulguer des informations sensibles (identifiants, mots de passe, coordonnées bancaires) ou l’inciter à exécuter une action malveillante (cliquer sur un lien infecté, télécharger une pièce jointe piégée, effectuer un virement frauduleux).
La méthode est simple : l’attaquant envoie un message frauduleux (souvent un e-mail, mais aussi un SMS, un appel téléphonique ou un message sur les réseaux sociaux) en se faisant passer pour un organisme de confiance (banque, fournisseur, administration, supérieur hiérarchique). L’apparente légitimité du message suffit souvent à déclencher un réflexe de l’utilisateur qui tombe dans le piège.
Le mot phishing vient d’un jeu de mots entre fishing (pêcher en anglais) et phreaking, un terme qui désignait les pirates téléphoniques des années 1970-80.
L’idée est simple : comme un pêcheur lance un appât pour attraper un poisson, l’attaquant envoie un leurre (un faux e-mail, un faux site, un faux SMS) pour “hameçonner” sa victime et lui soutirer des informations sensibles (mots de passe, données bancaires, etc.).
Le remplacement du f de fishing par ph est directement inspiré du jargon des premiers hackers et phreakers, qui utilisaient déjà le ph comme signature linguistique.
En français, le terme a été traduit par hameçonnage, qui reprend la même métaphore : la victime est “hameçonnée” par un message apparemment légitime.
Les PME françaises sont touchées de plein fouet par le phishing pour plusieurs raisons :
En d’autres termes, le phishing est simple à exécuter pour l’attaquant et potentiellement dévastateur pour l’entreprise ciblée.
Comme tout autre type d’attaque, le phishing peut avoir des impacts désastreux, bien au-delà de la simple compromission d’un mot de passe :
La lutte contre le phishing repose sur une combinaison de mesures techniques et de mesures organisationnelles.
Sur le plan technique, les entreprises doivent mettre en place :
Sur le plan humain, la sensibilisation des collaborateurs est incontournable. Un salarié informé saura reconnaître les signaux d’alerte (adresse e-mail suspecte, fautes d’orthographe, lien douteux, demande urgente et inhabituelle). Des exercices réguliers de simulation de phishing permettent d’évaluer et d’améliorer la vigilance des équipes.
Pour une PME, mettre en place seule un tel niveau de protection est souvent difficile. C’est là qu’intervient un prestataire d’infogérance. En confiant la gestion de son système d’information à un expert, l’entreprise bénéficie :
L’infogérance apporte donc une double valeur ajoutée : elle réduit le risque d’exposition au phishing et elle garantit une continuité de service si une attaque venait à se produire.
Le phishing est aujourd’hui la cyber attaque la plus courante contre les PME françaises, et aussi l’une des plus redoutables. Simple, peu coûteux à lancer et très efficace, il exploite le maillon le plus fragile : l’humain. Face à cette menace, la réponse doit être globale, combinant technologie, formation et surveillance continue. Un prestataire d’infogérance joue un rôle stratégique en permettant aux PME de se protéger efficacement, tout en libérant leurs ressources internes pour se concentrer sur leur cœur de métier. Dans un environnement numérique où les cybercriminels innovent en permanence, l’infogérance devient un allié incontournable pour anticiper, détecter et contrer les attaques de phishing.
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