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Quand les PME sont-elles le plus ciblées par les cyberattaques ?

Les PME représentent des proies de choix pour les cybercriminels. Moins dotées en ressources humaines et technologiques que les grands groupes, elles cumulent souvent vulnérabilités structurelles et forte dépendance à leur système d’information… Mais les attaques ne surviennent pas non plus au hasard dans l’année : elles sont souvent concentrées à certaines périodes, choisies stratégiquement par les attaquants. Comprendre ce calendrier invisible des menaces est essentiel pour anticiper, renforcer la vigilance et déployer des contre-mesures efficaces. 

L’été : une période de vulnérabilité pour les PME

Les mois de juillet et août sont propices aux cyberattaques pour une raison très simple : les effectifs sont réduits. Les équipes IT et sécurité tournent en effectif minimal, ce qui ralentit la détection des anomalies et retarde les réponses. Les attaquants profitent de cette fenêtre pour lancer des campagnes de phishing, exploiter des vulnérabilités non corrigées ou initier des attaques par ransomware. Un rapport de Tech-Adv souligne que les intrusions estivales passent plus souvent inaperçues et ne sont découvertes qu’à la rentrée, quand les dégâts sont déjà considérables. Pour une PME, une attaque en plein été peut signifier une paralysie totale jusqu’au retour des équipes. 

Les fêtes de fin d’année et le quatrième trimestre 

Les périodes commerciales intenses – Black Friday, Noël et plus largement le quatrième trimestre -, sont également particulièrement propices aux attaques. La charge de travail augmente, les équipes sont sous pression et la priorité est donnée à la continuité opérationnelle plutôt qu’à la vigilance. Les cybercriminels exploitent ce climat pour déclencher des attaques par déni de service (DDoS) visant les sites e-commerce, injecter des malwares via de fausses campagnes promotionnelles ou piéger les clients et salariés par des campagnes de phishing. Une étude montre que les incidents doublent souvent durant ces périodes. Les PME actives dans le retail, la logistique ou le tourisme sont particulièrement exposées. 

Week-ends et jours fériés : le timing stratégique des attaquants 

Au-delà des saisons, le choix du jour et de l’heure joue un rôle clé. Les week-ends et jours fériés concentrent un volume important d’attaques, en particulier de ransomware. Selon une étude de Sophos, 43 % des attaques par ransomware sont déclenchées le vendredi ou le samedi. La raison est simple : les attaquants veulent maximiser le temps où l’intrusion peut évoluer sans être détectée, avant le retour des équipes le lundi matin. Pendant ces fenêtres, ils peuvent exfiltrer des données, chiffrer des serveurs et préparer leurs demandes de rançon avec beaucoup moins de risque d’être stoppés. 

Pourquoi les attaquants choisissent-ils ces périodes ? 

Ces périodes ne sont pas choisies au hasard. Elles combinent plusieurs facteurs qui augmentent l’efficacité des attaques : 

  • Moins de surveillance humaine (équipes absentes ou réduites). 
  • Stress organisationnel (pics d’activité commerciale, surcharge de travail). 
  • Temps de réaction allongé (incident découvert avec retard, investigation différée). 
  • Impact maximal : paralyser une PME pendant les fêtes ou l’été peut être plus destructeur que durant une période creuse.

     

Les cybercriminels, qui opèrent désormais avec des modèles proches de ceux de l’entreprise (groupes organisés, RaaS – Ransomware as a Service), appliquent une véritable logique d’optimisation : attaquer quand la défense est affaiblie et l’effet de levier financier maximal. 

Comment les PME peuvent renforcer leur défense dans ces périodes critiques 

Les périodes à risque ne peuvent pas être supprimées, mais elles peuvent être anticipées. Voici quelques bonnes pratiques de  : 

  • Surveillance continue : externaliser la supervision via un SOC ou un MSSP pour maintenir une détection 24/7, même pendant les vacances. 
  • Plan de continuité : renforcer le PRA/PCA avant l’été et la fin d’année, avec des scénarios d’incidents réalistes testés en amont. 
  • Backups renforcés : vérifier la restauration des sauvegardes critiques avant les périodes sensibles. 
  • Sensibilisation ciblée : former les équipes au phishing et rappeler les procédures avant les départs en congés. 
  • Automatisation : s’appuyer sur des outils de SIEM et SOAR pour déclencher des alertes automatiques, sans dépendre uniquement de la vigilance humaine. 

Mettre en place une surveillance continue grâce à un prestataire externe 

L’une des principales faiblesses des PME réside dans l’absence de surveillance en continu. Or, les cyberattaques ne respectent évidemment ni les horaires de bureau ni les congés annuels… Externaliser la supervision permet d’assurer une détection 24/7. Les prestataires spécialisés utilisent des outils avancés pour repérer les signaux faibles et réagir immédiatement en cas d’anomalie, même si l’entreprise est fermée pour congés. Pour une PME, c’est une manière rentable d’accéder à un niveau de sécurité similaire à celui des grands groupes, sans devoir internaliser ces compétences rares et coûteuses. 

Renforcer le plan de continuité avant les périodes critiques 

Un PRA, Plan de Reprise d’Activité, et un PCA, Plan de Continuité d’Activité, ne sont pas justes des documents réglementaires : ce sont de véritables outils de survie.  

Avant l’été ou les fêtes de fin d’année, il est primordial de les tester sur des scénarios réalistes d’incidents : coupure réseau, attaque par ransomware, indisponibilité d’un fournisseur clé. Ce type d’exercice permet de vérifier que les équipes connaissent les procédures, que les accès d’urgence sont fonctionnels et que les systèmes critiques peuvent redémarrer rapidement. Une PME préparée peut ainsi réduire drastiquement son temps d’arrêt et limiter les pertes. 

Vérifier et renforcer les sauvegardes critiques 

Les sauvegardes sont souvent considérées comme acquises… jusqu’au jour où elles ne fonctionnent pas. Avant chaque période sensible, les PME doivent tester la restauration de leurs sauvegardes pour s’assurer que les données sont réellement exploitables. Cela implique de vérifier la fréquence des sauvegardes, leur sécurisation (air gap, immutabilité) et leur localisation (sur site et dans le cloud). Un backup inutilisable ou contaminé par un ransomware n’offre aucune protection. Une discipline stricte autour de la sauvegarde reste l’un des remparts les plus efficaces face aux cyberattaques. 

Sensibiliser les équipes au phishing avant les congés 

La plupart des intrusions réussies commencent par un email de phishing ou une erreur humaine. Avant les périodes de vacances, il est essentiel d’organiser une session de sensibilisation ciblée : reconnaître les faux emails, savoir qui contacter en cas de doute, revoir les procédures de signalement. Les employés doivent également être rappelés à la vigilance sur l’utilisation de leurs comptes à distance (VPN, accès cloud). Même si la technologie filtre une grande partie des menaces, l’humain reste la première ligne de défense, surtout quand les équipes sont réduites. 

Automatiser la détection et la réponse avec SIEM et SOAR 

Les PME ne peuvent pas toujours compter sur la vigilance humaine en continu. Les outils de SIEM (Security Information and Event Management) et de SOAR (Security Orchestration, Automation and Response) permettent de combler cette lacune. Le SIEM centralise les journaux (logs) et corrèle les événements pour détecter des attaques en cours, tandis que le SOAR automatise la réponse (blocage d’une adresse IP suspecte, isolement d’un poste infecté). En combinant ces technologies, même une PME peut disposer d’un système de défense capable de réagir en quelques minutes, sans attendre le retour d’un technicien. 

Ainsi les PME sont particulièrement vulnérables aux cyberattaques durant l’été, les fêtes de fin d’année et les week-ends prolongés. Ces périodes combinent en effet effectifs réduits, charge de travail accrue pour les équipes présentes, et temps de réaction allongé… autant de facteurs exploités méthodiquement par les attaquants. Mais en anticipant et en adaptant leur posture de cybersécurité, les PME peuvent transformer ces moments de fragilité en opportunités de renforcer leur résilience. Plus que jamais, la clé réside dans une vigilance continue et dans l’appui de partenaires spécialisés capables d’assurer une couverture 24/7. 

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