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Mises à jour logicielles : en quoi cela consiste exactement ?

Trop souvent perçues comme une contrainte ou repoussées par manque de temps, les mises à jour logicielles sont souvent reléguées au second plan. Elles se limitent souvent à cette notification persistante qu’on ignore, ou comme une opération risquée qu’on préfère différer. Pourtant, derrière leur apparente banalité, elles jouent un rôle essentiel dans la sécurité, la stabilité et la performance du système informatique. Quelques éléments pour pour mieux comprendre en quoi elles consistent exactement, mieux mesurer leur importance, et intégrer leur gestion dans une approche responsable du système d’information. 

Rappel : qu’est-ce qu’un logiciel ?

Un logiciel est un programme informatique installé sur un ordinateur pour réaliser une tâche spécifique : rédiger un document, envoyer des e-mails, naviguer sur Internet, comptabiliser des opérations, sécuriser le poste, etc. Les logiciels fonctionnent sous le système d’exploitation (généralement Windows) et nécessitent des mises à jour pour rester efficaces, sûrs et compatibles avec les autres outils. 

Exemples de logiciels couramment utilisés sur un PC en entreprise : 

  • Bureautique : Microsoft Word, Excel, PowerPoint, LibreOffice 
  • Communication : Outlook, Teams, Skype, Thunderbird 
  • Navigation : Google Chrome, Mozilla Firefox, Microsoft Edge 
  • Gestion : Sage, EBP, Ciel Compta, QuickBooks 
  • Sécurité : Windows Defender, Avast, Bitdefender 
  • PDF et documents : Adobe Acrobat Reader, Foxit PDF 
  • Utilitaires : WinRAR, 7-Zip, TeamViewer, AnyDesk 
  • Système : Windows 10/11, pilotes et logiciels du fabricant (Dell, HP, Lenovo) 

 

Chaque type de logiciel peut faire l’objet de mises à jour, qu’elles soient visibles par l’utilisateur ou automatiques en arrière-plan. 

Une mise à jour : qu’est-ce que c’est exactement ? 

Une mise à jour logicielle consiste à modifier un programme existant pour en améliorer certains aspects. Contrairement à l’idée répandue selon laquelle elle se limite à l’ajout de nouvelles fonctions, elle englobe aussi des corrections de bugs, des améliorations de performance, des adaptations à un environnement technique ou réglementaire, et surtout des correctifs de sécurité 

On distingue deux types de mises à jour :  

  • Mise à jour mineure, sous forme de patch correctif  
  • Mise à jour majeure, dans le cas d’une évolution de version. 

 

Elle vise tous les cas à maintenir le logiciel dans un état optimal de fonctionnement. 

La sécurité : un enjeu central des mises à jour 

La majorité des mises à jour publiées aujourd’hui par les éditeurs de logiciels contiennent des correctifs de sécurité. Elles répondent à des failles identifiées, parfois déjà exploitées par des attaquants. Reporter ou ignorer une mise à jour, c’est donc exposer son système à des vulnérabilités connues, documentées et activement recherchées par les cybercriminels. Maintenir ses logiciels à jour est l’un des leviers les plus concrets pour réduire la surface d’attaque d’un système d’information. 

Assurer la compatibilité et la pérennité du système 

Les mises à jour permettent aux logiciels de rester compatibles avec les évolutions de l’écosystème dans lequel ils s’exécutent : système d’exploitation, navigateurs, matériel, protocoles réseau, standards industriels.  

Un logiciel non mis à jour risque de devenir instable, obsolète ou incompatible avec d’autres briques du système. Cela peut provoquer des dysfonctionnements, des interruptions de service ou la nécessité d’opérer des contournements coûteux à terme. 

Maintenabilité et coût de possession 

Un logiciel régulièrement mis à jour est plus facile à maintenir. Les mises à jour assurent la continuité du support par l’éditeur et facilitent le travail des équipes techniques chargées de l’exploitation.  

À l’inverse, accumuler du retard rend les futures mises à jour plus risquées, voire inapplicables sans migration complexe. Le coût de possession augmente mécaniquement lorsque le logiciel sort de son cycle de maintenance normal, notamment en cas de recours à un support étendu payant ou à des développements spécifiques de correction. 

Des mises à jour automatiques parfois suffisantes 

Certains logiciels disposent de mécanismes de mise à jour automatique, mais cela ne dispense pas d’une supervision professionnelle 

D’une part, toutes les applications ne sont pas concernées.  

D’autre part, certaines mises à jour nécessitent une validation manuelle, des tests de non-régression ou des procédures spécifiques pour les environnements sensibles. L’automatisation améliore la réactivité, mais elle ne remplace pas l’analyse de leur impact sur l’ensemble du système. 

Mise à jour non appliquée : l’exemple de Wannacry 

WannaCry est un rançongiciel (ransomware) qui a infecté plus de 200 000 ordinateurs dans 150 pays en 2017. Il exploitait une faille de sécurité dans Windows appelée EternalBlue, que Microsoft avait pourtant corrigée deux mois avant l’attaque, via une mise à jour de sécurité publiée en mars 2017. 

  • Problème :de nombreuses entreprises et organisations n’ont pas appliqué la mise à jour en question.  
  • Résultat : le ransomware s’est propagé rapidement à travers des réseaux entiers, en utilisant cette faille non corrigée. 
  • Conséquences : le service de santé britannique (NHS) a été gravement touché : hôpitaux paralysés, rendez-vous annulés, équipements inutilisables.Des entreprises comme Renault, Telefónica et FedEx ont aussi été victimes de perturbations majeures. 

 

WannaCry illustre parfaitement le danger de reporter les mises à jour logicielles, même quand un correctif est disponible.L’attaque a coûté plusieurs centaines de millions d’euros à l’échelle mondiale. 
Une mise à jour non appliquée devient une porte d’entrée ouverte aux cyberattaques. 

Les mises à jour démarche à intégrer dans la gouvernance du SI 

Les mises à jour doivent s’inscrire dans une politique globale de gestion du cycle de vie des logiciels. Cette politique implique un inventaire rigoureux des composants utilisés, un suivi régulier des versions et des alertes de sécurité, ainsi qu’une planification des interventions. Il faut évaluer les priorités et les risques avant déploiement, en tenant compte du contexte métier, de l’environnement technique et des contraintes d’exploitation. 

Le processus de mise à jour  

Appliquer une mise à jour ne consiste pas simplement à l’installer dès qu’elle est disponible. Dans un environnement professionnel, chaque mise à jour doit faire l’objet d’un processus rigoureux.  

1- Analyse

Elle commence par une phase d’analyse : il faut identifier les impacts potentiels de la mise à jour sur le système existant, notamment sur les applications, les flux de données et les dépendances entre composants. 

2- Test  

Vient ensuite la phase de test, généralement réalisée dans un environnement de préproduction. L’objectif est de vérifier que la mise à jour ne provoque pas de dysfonctionnement, ni de régression dans le comportement du système.  

3- Déploiement 

Une fois validée, la mise à jour peut être planifiée et déployée en production, souvent par étapes pour limiter les risques. 

4- Supervision 

Enfin, une supervision active est nécessaire après le déploiement : elle permet de s’assurer que tout fonctionne comme prévu et de réagir rapidement en cas d’anomalie. Dans les environnements critiques (santé, finance, industrie, etc.), ce processus est formalisé dans des procédures documentées et s’inscrit dans une politique globale de maintenance préventive. 

Négliger les mises à jour : le début d’une dette technique 

L’absence de mise à jour n’est jamais neutre. Elle constitue une dette technique qui finit toujours par se traduire en surcoût, en fragilité ou en perte de réactivité. Plus cette dette s’accumule, plus il devient complexe et risqué d’intervenir. À terme, l’organisation peut se retrouver dépendante de composants obsolètes, non supportés, voire incompatibles avec des outils stratégiques. Anticiper les mises à jour, c’est donc préserver la robustesse et l’évolutivité de l’ensemble du système. 

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