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Attaque DDoS : comprendre l’attaque par déni de service distribué

Un site marchand qui tombe en pleine période de soldes, une banque en ligne inaccessible un lundi matin, ou encore une PME locale dont le portail client devient inutilisable : toutes ces situations peuvent résulter d’une attaque DDoS pour Distributed Denial of Service. Ces attaques ciblent aujourd’hui aussi bien les grands groupes que les petites structures.  

Qu’est-ce qu’une attaque DDoS ?

Une attaque DDoS (Distributed Denial of Service) consiste à submerger un serveur, un site web ou un service en ligne avec un flot massif de requêtes simultanées envoyées depuis des milliers de machines infectées, c’est-à-dire compromises par un logiciel malveillant, appelées botnets. L’objectif n’est pas de voler des données, mais de rendre le service indisponible pour les utilisateurs légitimes. 

Comment une attaque DDoS est orchestrée ? 

L’attaquant exploite des réseaux d’ordinateurs compromis – souvent des objets connectés mal sécurisés -, pour envoyer un volume anormal de trafic vers une cible.  

Ce trafic saturant peut être du type HTTP (chargement de pages), UDP (paquets aléatoires), ou SYN flood (connexion TCP incomplète). En paralysant la bande passante ou les ressources serveur, l’attaquant provoque un blocage complet ou partiel du service. 

Différence entre DoS et DDoS 

Une attaque DoS (Denial of Service) provient d’une seule source, tandis que le DDoS (Distributed Denial of Service) repose sur la multiplication des points d’attaque. C’est cette dimension distribuée qui rend les attaques beaucoup plus difficiles à contrer, car le trafic malveillant se mêle au trafic légitime. 

Comment se protéger d’une attaque DDoS ? 

Une attaque DDoS ne peut pas être “stoppée” à la source : l’enjeu est de gérer le trafic pour que les utilisateurs légitimes conservent l’accès au service. La défense repose sur quatre axes : 

  • Absorber le volume de trafic pour éviter la saturation, 
  • Filtrer les requêtes malveillantes, 
  • Répartir la charge via plusieurs serveurs ou un réseau distribué (CDN, load balancing), 
  • Maintenir l’accès aux services critiques malgré l’attaque.

 

En pratique, se protéger d’un DDoS revient à mettre en place un bouclier multicouche capable de détourner, trier et diluer le flux hostile. Cette protection combine mesures techniques, organisationnelles et garanties contractuelles. 

Surveillance et détection précoce 

Mettre en place une surveillance réseau continue est indispensable pour identifier les anomalies de trafic. Les outils de monitoring peuvent détecter des volumes inhabituels et alerter les équipes avant que l’attaque ne paralyse totalement le service. 

Solutions techniques spécialisées  

Face à un DDoS, la simple capacité de vos serveurs ne suffit pas : il faut des solutions capables d’absorber, filtrer et redistribuer le trafic. Une entreprise d’infogérance met généralement en place trois briques complémentaires.  

  • D’abord, un pare-feu applicatif (WAF) pour bloquer les requêtes malveillantes dès la couche web 
  • Ensuite, un service de mitigation DDoS externalisé (Cloudflare, Akamai, Radware, AWS Shield…) capable de rediriger tout le trafic via un réseau distribué et de distinguer les utilisateurs légitimes des attaques massives.  
  • Enfin, un système de répartition de charge (load balancing) associé à un CDN (Content Delivery Network) pour diluer les flux et maintenir la disponibilité des services critiques.  

 

Ce type de dispositif est difficile à déployer seul pour une PME. Faire appel à un prestataire d’infogérance permet d’anticiper ces scénarios et d’assurer que les bonnes protections soient activées au bon moment. 

Dimensionnement et redondance 

Avoir une infrastructure redondante permet de diluer l’impact d’un DDoS. Si une partie de l’infrastructure est saturée, d’autres relais peuvent prendre le relais et maintenir un minimum de disponibilité. 

Préparation organisationnelle 

La protection ne se limite pas à la technique. Les entreprises doivent disposer d’un plan de réponse aux incidents incluant des scénarios DDoS, avec une chaîne d’escalade claire et des prestataires déjà identifiés. Plus la réponse est rapide et coordonnée, moins l’impact est sévère. 

Clauses avec les fournisseurs 

Hébergeurs, opérateurs télécoms ou prestataires cloud incluent généralement une protection DDoS dans leurs contrats. Sans cette garantie, une entreprise peut se retrouver seule face à une attaque qu’elle n’a pas les moyens d’absorber. 

Quelles entreprises sont les plus ciblées par les attaques DDoS ? 

Toutes les organisations disposant de services en ligne peuvent être affectées, mais certains secteurs sont particulièrement vulnérables. 

Entreprises du e-commerce 

Les sites marchands sont parmi les cibles privilégiées : un DDoS pendant une période clé (soldes, Noël) peut bloquer les ventes et générer des pertes financières immédiates, tout en nuisant à la réputation de l’entreprise. 

Secteur bancaire et fintech 

Les institutions financières subissent régulièrement des DDoS, parfois pour détourner l’attention d’une autre attaque (fraude, intrusion). La disponibilité du service est vitale dans ce secteur : quelques minutes d’interruption peuvent coûter des millions. 

Médias et plateformes numériques 

Les sites d’actualités, de streaming ou de jeux en ligne sont fréquemment visés, car leur audience massive rend les interruptions particulièrement visibles et médiatisées. Les DDoS y sont parfois utilisés comme armes de protestation ou de sabotage concurrentiel. 

PME et institutions locales 

Les petites structures ne sont pas épargnées : TPE, PME, collectivités et associations peuvent être ciblées pour rançonner leurs services (“DDoS-for-hire”) ou simplement parce qu’elles représentent pour les attaquants des “maillons faibles”, moins bien protégé que les grands groupes. 

L’attaque DDoS est l’une des menaces les plus répandues et les plus perturbatrices dans le paysage de la cybersécurité. Qu’il s’agisse d’un e-commerçant, d’une banque ou d’une PME locale, aucune structure n’est totalement à l’abri. Comprendre le fonctionnement de ces attaques et mettre en place des stratégies de défense robustes est essentiel pour garantir la disponibilité des services numériques et le fonctionnement de l’activité. Une bonne préparation, couplée à des solutions techniques éprouvées, reste le meilleur rempart contre ce type d’agression. 

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